Un nouveau Centre d’excellence académique bientôt ouvert à l’Université de Lomé
L’Université de Lomé a franchi une nouvelle étape vers son objectif de devenir un pôle universitaire majeur en Afrique de l’Ouest.
Le lundi 24 novembre 2025, son président, Kossivi Hounaké, a annoncé la création prochaine d’un centre de formation dédié à la préparation des étudiants au concours du CAMES. Cette annonce a été faite lors d’une cérémonie officielle organisée en l’honneur des onze candidats togolais qui ont réussi le 22e concours de sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion.
Un centre pour préparer l’élite universitaire
Selon les responsables de l’université, ce futur centre offrira un cadre structuré et moderne pour accompagner les enseignants-chercheurs dans leur parcours de certification. Il fonctionnera en partenariat avec des institutions nationales et internationales, garantissant des ressources pédagogiques actualisées, des modules spécialisés et un encadrement par des experts universitaires reconnus.
Ce programme vise principalement à :
- améliorer les conditions de préparation au concours ;
- renforcer les compétences pédagogiques et scientifiques des candidats ;
- encourager la collaboration entre les universités africaines.
Lomé, future capitale africaine du savoir
Pour le président Kossivi Hounaké, cette initiative s’inscrit dans une vision plus large : faire de Lomé un pôle d’excellence universitaire africain.
« Lomé doit devenir une capitale africaine de la connaissance. Lomé n’est pas seulement un lieu d’enseignement ; elle est une matrice de compétences, un carrefour de l’excellence africaine », a-t-il déclaré.
Un tournant pour la formation universitaire au Togo
La création de ce centre permettra également de réduire la dépendance du Togo vis-à-vis des programmes de formation externes, souvent situés à l’étranger. En proposant une formation locale de haut niveau, l’Université de Lomé vise à :
- augmenter le taux de réussite des candidats togolais au concours du CAMES ;
- attirer davantage de chercheurs de la sous-région ;
- renforcer son influence sur la scène universitaire internationale.










Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !